Moral ou politique, elle n'admet pas qu'un système puisse être soutenu et adopté par des chrétiens, s'il contredit à des dogmes définis. Elle considère que la négation volontaire et opiniâtre d'un seul point de sa doctrine rend coupable du péché d'hérésie; et elle pense que toute hérésie formelle, si on ne la rejette pas courageusement avant de paraitre devant Dieu, entraine avec soi la perte certaine de la langue humaine après celui de religion, sera suspect aux âmes qui se souviendront de la science impie et materialiste de Locke, de Condillac ou d'Helvétius. L'heure actuelle est aux sciences naturelles: c'est maintenant l'instrument de combat contre l'Eglise et.